Réunion du 13 décembre : "Les réfugiés : parlons-en !"

La séance plénière du 13 décembre était consacrée au thème "Les réfugiés : parlons-en !"
En octobre 2013  300 migrants se noient en Méditerranée ; c’est, à l’époque, la plus grande catastrophe humaine de l’histoire des migrations dans la région. Or en avril 2015 ils sont 1500 à subir le même sort en quelques jours. Le 2 septembre 2015 la photo du petit Aylan, enfant syrien de 3 ans mort noyé et échoué sur une plage turque, fait le tour du monde.

Cette série de catastrophes finit par susciter une prise de conscience dans l’opinion et chez les gouvernants européens, qui parlent de la nécessité et de l’urgence d’élaborer une politique commune d’accueil des réfugiés. C’est alors qu’au début septembre 2015 Angela Merkel décide de recevoir en Allemagne 1 million de réfugiés, qui sont accueillis dans un immense mouvement de solidarité.

Mais depuis les attentats de novembre 2015 à Paris, les agressions du Nouvel-An 2016 à Cologne, et les attentats du 14 juillet 2016 à Nice, l’éphémère ouverture des frontières cède la place à leur verrouillage et à une politique de rejet de la part de l’Union européenne. Dans l’opinion la peur domine : « ils nous envahissent » ; « ce sont de faux réfugiés, qui viennent simplement profiter des allocs » ; « en tant que musulmans, ils sont inassimilables » ; « ils sont infiltrés par des terroristes » ; « leur afflux favorise la montée de l’extrême droite » ; etc…

Mais au fait, ces réfugiés : qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Combien sont-ils ? Que veulent-ils ? A quelles valeurs adhèrent-ils ? Avons-nous les moyens de les accueillir ?

Après une introduction qui a rappelé les grandes périodes de migration à travers l'histoire, une quarantaine de participants se sont interrogés sur la crise actuelle et les modalités d'accueil pour porter soutien et secours aux migrants.

Prochaine séance le 17 janvier 2017.

Réunion du 15 novembre 2016 : "La laïcité en France aujourd’hui »

Ce mardi 15 novembre, une soixantaine de participants sont venus débattre de la laïcité an France aujourd’hui. En application de la loi de 1905, la République assure à tous la liberté de conscience et garantit le libre exercice des cultes. L’État n’a pas compétence dans le domaine religieux ni les organisations religieuses dans l’ordre politique. Or ces principes laïques largement partagés sont aujourd’hui confrontés à un nouveau défi : des revendications religieuses potentiellement conflictuelles, exprimées notamment au nom de l'islam, soulèvent la question de l’égalité de traitement des religions.

De nombreux intervenants ont enrichi le débat à travers autant d’exemples et d’expériences, parfois personnelles, contribuant à circonscrire la question de savoir ou exactement la liberté individuelle doit s’arrêter devant la laïcité. Ces échanges de qualité n’ont toutefois pas véritablement permis de dégager une interprétation simple de la laïcité aujourd’hui.

Compte-rendu disponible prochainement sur cette page.

Réunion du 11 octobre 2016 : "Quel avenir pour quelle Europe ?"

Ce mardi 11 octobre, le Café citoyen d’Orange a débattu de l’Union Européenne, son histoire, son fonctionnement, et sa crise actuelle dont la gravité n’a échappé à personne. La discussion a porté sur la possibilité de résoudre démocratiquement cette crise et permis de dégager un large consensus critique concernant la politique néolibérale menée par les instances dirigeantes de l’Union. Elle a cependant fait apparaître un dissensus tranché sur la possibilité de la démocratiser. Certains ne voient d’autre issue que de la quitter, le verrouillage des traités, que seule l’unanimité des pays membres pourrait modifier, n’offrant d’autre choix que de se soumettre à son inspiration néolibérale et à son fonctionnement technocratique. D’autres pensent au contraire qu’une volonté politique forte, porteuse des aspirations populaires, permettrait de promouvoir la nécessaire démocratisation des institutions européennes et de réorienter la politique de l’UE dans un sens plus conforme aux intérêts des citoyens. Le débat reste ouvert.

Il à noter par ailleurs que la discussion, souvent animée, a par moments quelque peu dépassé le cadre fixé dans la charte, notamment les articles 5 et 6 (sur la brièveté des interventions et les invectives personnelles). Nous tenons à rappeler notre volonté absolue de restreindre les débats au cadre strict de la citoyenneté respectueuse de chacun. Nous devons également le respect à notre hôte et à ses clients qui ont droit à la tranquillité durant leur repas. Nous invitons solennellement chaque participant à garder ses principes en mémoire.

Le Café citoyen crée son blog

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