samedi 2 février 2019

Doléances au Café Citoyen d'Orange : ça continue !


Une synthèse des propositions recueillies lors du premier débat (auquel vous avez nombreux à participer) sera proposée - les points clivants seront tranchés directement par la salle. Les participant.e.s seront également invité.e.s à se prononcer sur l’avenir de ces doléances : notamment, s'inscrivent-elles ou pas dans le cadre du "Grand" débat national ? Comment avançons-nous maintenant ?...

Rendez-vous le mardi 5 février 2019 à 18h30 au Monteverdi

A diffuser sans modération...

mercredi 16 janvier 2019

Venez débattre et exposer vos doléances au Café Citoyen d'Orange


Le mouvement des Gilets jaunes, par son ampleur et sa pugnacité a, dans un premier temps, poussé le gouvernement à concéder quelques mesures d’urgence, jugées au demeurant largement insuffisantes. Puis, dans un deuxième temps, devant la force des revendications de justice sociale et fiscale, de défense et d’amélioration des services publics et de démocratisation de la vie politique portées jour après jour depuis deux mois par un mouvement qui bénéficie d’un large soutien dans la population et s’installe dans la durée, le chef de l’Etat a décidé d’organiser un grand débat national sur ces questions. Il se réserve le droit de faire le tri dans les revendications et propositions qui s’y exprimeront.

Méfiant à l’égard de toute forme d’organisation instituée et de délégation de pouvoir, le mouvement des Gilets jaunes se heurte aujourd’hui à des difficultés dans son expression publique.

Or le Café citoyen d’Orange, qui organise depuis plus de trois ans des débats sur la plupart des grands problèmes économiques, sociaux, politiques, environnementaux, sur lesquels les Gilets jaunes se mobilisent, est un espace dans lequel CETTE parole pourra très naturellement être entendue et intégrée au débat qu’il organise en toute indépendance. A nous tous de faire de ce débat un grand moment démocratique et un puissant levier d’action citoyenne pour changer collectivement notre société.
Mardi 22 janvier 2019 à 18h30
au café-brasserie le Monteverdi,
moyennant le paiement d’une consommation.

Tous les débats du Café Citoyen sont intégralement retranscrits puis partagés sur ce site : https://cafe-citoyen-orange.blogspot.com/p/comptes-rendus.html.

Nous nous engageons auprès de nos hôtes, Marina et Fabien à conserver la courtoisie, le calme et la dignité, indissociables à la réussite de toutes les rencontres du Café Citoyen d’ Orange.

Au plaisir de s’y retrouver !

Partagez l’info autour de vous…

L’équipe d’animation du Café citoyen

mardi 7 novembre 2017

Réunion du 17/10/2017 : pourquoi une carrière au quartier de Martignan ?

Beaucoup d’orangeois pensent qu’il manque un débat public concernant le projet de carrière au quartier de Martignan. Le Café Citoyen l'a organisé ce mardi 17 octobre. Agnès Boutonnet, de l’ADECAR à Caderousse (Association de Défense de l’Environnement au Confluent Aygues-Rhône), est venue apporter son éclairage à l'assistance. Face à elle, Jean-Pierre Gautry, urbaniste indépendant, Philippe Ebren du bureau d’études GéoEnvironnement, Alain Bruguier, membre d’un collectif du Gard, Jean-Michel Erard, directeur d’exploitation des carrières Maroncelli, et Nathalie Bénistant, Chargée d’Environnement pour les carrières Maroncelli, sont venus apporter la contradiction dans d'un débat de qualité, enrichi par l'intervention de  plusieurs membres de l'assistance qui ont souhaité prendre la parole. A noter que plusieurs conseillers municipaux de l'opposition sont également venus participer au débat.

Cliquez ici pour le compte-rendu détaillé



jeudi 5 octobre 2017

Réunion du 26/09/2017 : la réforme du code du travail

La séance du 26 septembre était consacrée à la réforme du code du travail. Le droit du travail, fruit d’un siècle et demi de luttes sociales, serait devenu trop contraignant pour les entreprises. Progrès ou régression sociale, voire économique ? Des personnalités locales sont venues en débattre devant une cinquantaine de citoyens : Carole Normani pour LREM, Frédéric Pelleing pour la CFDT, Fabienne Haloui pour la CGT et Karine Rizzo Pour Sud-Solidaires. Le débat a fait ressortir qu’aux yeux de l’assistance, la réforme introduisait un déséquilibre en faveur de la flexibilité et donc de l’entreprise au détriment des salariés. Les ordonnances semblent en effet avoir privilégié le volet flexibilité, à la satisfaction du Medef, et oublié le volet sécurisation des salariés. De nombreuse mesures apparaissent moins protectrices qu’auparavant même si on constate quelques avancées sociales. Celles-ci semblent toutefois minoritaires relativement aux mesures moins protectrices pour les salariés. Madame Normani, s’exprimant pour LREM, a rappelé que Monsieur Macron avait annoncé son programme centriste libéral et annoncé que les mesures de sécurisation des salariés viendraient plus tard. Les représentants syndicats ont de leur côté relevé que ces mesures d’inspiration libérale n’avaient, depuis les années 1980, jamais fait leurs preuves en matière de création d’emplois, et que la principale cause du sous-emploi n’était pas la rigidité du Code du travail mais l’insuffisance du carnet de commandes. Ces ordonnances risqueraient donc de favoriser le dumping social, de ralentir davantage la demande et d’aggraver le chômage.

Télécharger le compte-rendu (PDF)

mardi 4 avril 2017

Message ‎de Pierre-Alexandre Morales du MFRB

Pierre-Alexandre Morales est intervenu au Café Citoyen du 17 mars 2017 pour le MFRB (Mouvement Français pour un Revenu de Base).
Merci au Café Citoyen d'Orange pour votre accueil et de votre compréhension, à la convivialité de ses membres.
La discussion était d'un bon niveau hier soir, la parole a correctement circulé, avec des citoyens engagés et bien informé, documenté et dont la réflexion sur le sujet est bien avancée, et des moments techniques d'opposition lorsqu'on aborde les différents modes de financement du projet. L'adhésion, le désir et la volonté d'instaurer un revenu de base en France fait son chemin sûrement et aboutira tôt ou tard malgré de nombreuses résistances et de peur, voire d'oppositions, dans ce pays qui est la première grande nation européenne à le mettre au coeur d'une campagne présidentielle. Merci et bravo! La France montrerait-elle la voix en la matière? Ce ne serait pas une première... Rien n'est plus fort qu'une idée dont le temps est venu. Avec de l'information et de la pédagogie qui reste à faire encore.
Comme le fait dire Tolkien à un de ses personnages: "On ne peut arrêter quelque chose qui est en marche..." Sans mauvais jeu de mot avec l'ancien locataire de Bercy qui est un petit malin avec ses deux initiales nombrilistes mais on ne nous y prendra pas, on a déjà compris.
Je vous ferai suivre prochainement des documents qui étayent le propos d'hier soir sur les différents modes de financements qui, je le rappelle, sont décidés par la communauté politique qui choisit d'instaurer un tel revenu.
Merci de votre attention et à bientôt.
Vive le revenu de base et vive la France!

lundi 30 janvier 2017

Réunion du 17 janvier 2017 : le discours économique libéral est-il sans réplique ?

A la fin des années 70 et au début des années 80 au dirigisme des Trente Glorieuses succéda le néolibéralisme, marqué, notamment, en Grande Bretagne par le gouvernement Thatcher, aux États-Unis par la présidence de Ronald Reagan et en France par  « le tournant de la rigueur » pris en 1983 sous la présidence de François Mitterrand. Au cours des décennies 80 et 90 les vrais débats entre économistes s’étiolèrent jusqu’à disparaître quasi complètement au tournant du 21ème siècle, comme si l’économie était devenue une « science dure », qui n’offrirait pas plus matière à débat démocratique que les mathématiques ou la physique quantique, comme si le néolibéralisme n’était que l’expression de la nature même des choses. Peu à peu la pensée économique devenue politiquement, idéologiquement et médiatiquement dominante s’est résumée dans une vulgate constituée de quelques idées reçues présentées comme des évidences.

Ces idées sont-elles si évidentes que cela ? Les faits leur donnent-ils vraiment raison ?

45 participants ont échangé leurs avis sur la question.

Lire le compte-rendu

dimanche 18 décembre 2016

Réunion du 13 décembre : "Les réfugiés : parlons-en !"

La séance plénière du 13 décembre était consacrée au thème "Les réfugiés : parlons-en !"
En octobre 2013  300 migrants se noient en Méditerranée ; c’est, à l’époque, la plus grande catastrophe humaine de l’histoire des migrations dans la région. Or en avril 2015 ils sont 1500 à subir le même sort en quelques jours. Le 2 septembre 2015 la photo du petit Aylan, enfant syrien de 3 ans mort noyé et échoué sur une plage turque, fait le tour du monde.

Cette série de catastrophes finit par susciter une prise de conscience dans l’opinion et chez les gouvernants européens, qui parlent de la nécessité et de l’urgence d’élaborer une politique commune d’accueil des réfugiés. C’est alors qu’au début septembre 2015 Angela Merkel décide de recevoir en Allemagne 1 million de réfugiés, qui sont accueillis dans un immense mouvement de solidarité.

Mais depuis les attentats de novembre 2015 à Paris, les agressions du Nouvel-An 2016 à Cologne, et les attentats du 14 juillet 2016 à Nice, l’éphémère ouverture des frontières cède la place à leur verrouillage et à une politique de rejet de la part de l’Union européenne. Dans l’opinion la peur domine : « ils nous envahissent » ; « ce sont de faux réfugiés, qui viennent simplement profiter des allocs » ; « en tant que musulmans, ils sont inassimilables » ; « ils sont infiltrés par des terroristes » ; « leur afflux favorise la montée de l’extrême droite » ; etc…

Mais au fait, ces réfugiés : qui sont-ils ? D’où viennent-ils ? Combien sont-ils ? Que veulent-ils ? A quelles valeurs adhèrent-ils ? Avons-nous les moyens de les accueillir ?

Après une introduction qui a rappelé les grandes périodes de migration à travers l'histoire, une quarantaine de participants se sont interrogés sur la crise actuelle et les modalités d'accueil pour porter soutien et secours aux migrants.

Prochaine séance le 17 janvier 2017.